Vendredi à Beijing

Le soleil est revenu, et avec les nuages ont disparu les balayeurs de flaques qui donnaient dans les rues avoisinantes un spectacle pour le moins insolite. L’évacuation laisse à désirer, mais les chinois ont des solutions pour tout, et un véritable corps de ballet, ou plutôt de balais, s’affairait à chasser les flaques dans les égoûts avec empressement.
Notre courrier a réussi à nous retrouver, mais quelle déception quand on ouvre une grosse enveloppe qui ne contient qu’une pub Trois Suisses, une invitation Cyrillus et un catalogue Club Med. Petit goût belge quand même malgré tout.
A midi, une fois Margot et Paul à la sieste et aux bons soins de Yuan, j’ai été rejoindre Jean-Michel à son bureau pour le lunch. Jacky était tout fier d’y arriver sans encombres et avec quelques coups de claxon histoire de me montrer qu’il prend mes intérêts à coeur. J’étais toute contente de sortir de ma campagne de Shunyi et de me rendre compte que j’étais tout tout près du centre. Pour fêter ça j’ai été faire une razzia dans le Di local, le Watsons, puis une manicure dans un salon chinois (forcément). Je me serais bien laissée tenter par un massage chinois, mais j’y vais à petits pas, et je voulais rendre hommage à la dame de l’agence de relocation qui en février n’avait eu de cesse de m’indiquer les coiffeurs et manicures … Ces gentilles dames se sont mises à trois à pousser des cris d’épouvante autour de mes ongles pourtant pas si malmenés que ça, en essayent de me convaincre qu’un produit dont le prix montait de minute en minute m’était tout à fait indispensable si j’espérais un jour pouvoir me remontrer en public. Soit.
Mes mains en poche je suis arrivée à temps à l’école pour récupérer Jeanne en grande discussion avec sa nouvelle copine Marie-Julie et Arthur, tout content d’être invité à sa première fête d’anniversaire. Une belle fin de semaine!